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Dans cette adaptation d’un conte tibétain, Miyazaki nous emmène à travers des contrées à la fois hostiles et sublimes. L’artiste parvient à créer un équilibre délicat entre la beauté et la rudesse de ces terres. Comme souvent chez Miyazaki, le rapport entre l’homme et la nature est interrogé de manière symbolique. La nourriture manquant dans son village, Shuna décide de partir à la recherche de graines dorées légendaires après avoir fait une étrange rencontre. À travers les illustrations splendides qui peuplent les pages de cette bande dessinée, le lecteur est invité à ressentir la puissance et la fragilité de l’environnement.

Dans cette aventure non dénuée de dangers, on trouve une belle histoire d’amour, mais aussi des créatures oniriques et mystérieuses, une signature indéniable de Miyazaki. En somme, cette œuvre change du répertoire habituel de Miyazaki n’existant qu’au format de bande dessinée, et non sous la forme d’un film d’animation, mais les amateurs y trouveront ce qu’ils apprécient habituellement dans son travail et plus encore.

« Ces événements ont pu se dérouler il y a fort longtemps, ou bien allaient-ils se produire dans un lointain futur ?
Plus personne ne le sait vraiment. »

Ce roman est une belle fresque historique à travers les destins croisés de trois femmes. Altha (1619), Violet (1942) et Kate (2019) traversent des difficultés propres à leur époque, mais l’autrice parvient à créer un ensemble global grâce au lien mystérieux qui les relie. Malgré la violence de certains passages, le récit est très agréable à lire grâce à l’omniprésence du monde végétal et animal qui fascine les protagonistes et une certaine magie qui irrigue leurs existences. C’est le premier roman écrit par Emilia Hart, il a immédiatement été classé dans les listes des best-sellers aux États-Unis et au Royaume-Uni et donne envie de suivre les prochaines parutions de cette auteure !

« Dix jours qu’ils me retiennent ici. Dix jours, avec la pestilence de ma propre chair pour seule compagnie.

Pas un rat ne m’a gratifiée de sa présence. Il n’y avait rien pour les attirer ; on ne m’a apporté aucune nourriture. Rien que de la bière. »